Les Argentins Tomas Hinrichsen et Solange Mayo et leur Maserati 200SI incontournables du Tour Auto (©Morelli.Bertier).
Trois Ford GT.40 étaient au départ dont celle-ci pilotée par Philippe Vandromme (©Morelli.Bertier).

Tour Auto

Jaguar 60 ans plus tard

Disputé sur cinq jours et divisé en autant d’étapes entre Paris et Cannes, via Beaune, Clermont-Ferrand et Valence, le Tour Auto 2023 reste encore à ce jour dans l'hexagone, la plus importante épreuve de vitesse routière pour véhicules historiques avec plus de 250 concurrents au départ. Et même si les 14 épreuves spéciales sont disputées en parcours secret avec le seul road-book officiel afin de limiter les reconnaissances, participer à une compétition aussi longue implique un solide accompagnement financier. Du côté des organisateurs, la complexification administrative s’amplifie un peu plus chaque année ce qui entraîne une contraction de l’ensemble de la manifestation. D’autant plus que les traditionnelles cellules de chronométrage ont disparu au profit des transpondeurs GPS. Reste un plateau de grande qualité où se mêlent les Ferrari 250.MM, 250 GT, Daytona, 512.M, 308.GTB, les Ford GT.40, Shelby Cobra, Jaguar C, etc, mais aussi, et c’est tant mieux, quelques constructions artisanales telles que la BSH menée par André Segolen. Marquée par de nombreux abandons et une météo capricieuse, l’édition 2023 a été remportée en catégorie VHC par Sébastien Berchon au volant d’une Jaguar E 3,8l de 1963 (©MM). 

Le prototype BSH piloté par André Segolen (©Morelli.Bertier).
Seul le Tour Auto permet de faire rouler en course des pièces de musée telles que cette Ferrari 250.MM (©Morelli.Bertier).